Construction du robot

Dans notre projet initial, il était convenu que l'institut de la Providence se chargerait de la modélisation 3D du robot tandis que les élèves du 2d Lycée de Kalamaria se chargeait de la partie robotique. En 2019, nos élèves avaient été longuement formés à l'utilisation d'un logiciel de modélisation 3D professionnel (AutoDesk Fusion 360).

En janvier 2020, en un temps reculé où le virus n'était pas encore de la partie, nos élèves avaient pu faire profiter leurs homologues grecs de l'expertises acquise. Ils ont travaillé dur, très dur. Nous avons exigé d'eux toute la rigueur que l'on peut retrouver dans le monde industriel: formation préalable à la physique des submersibles, obligation de respecter un cahier des charges précis, SWOT, défense de leur projet après rédaction d'une fiche technique, ... Tous les participants ont été obligés de négocier, collaborer, communiquer.

Nous n'en espérions pas tant, mais ils l'ont fait! Après 3 jours de meeting seulement, 2 sous-marins ont été retenus et répondaient parfaitement à l'ensemble des critères définis.

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 Hélas, trois fois hélas! Le COVID a bousculé nos vies et mis un grand coup d'arrêt à notre projet. Nous avons tant que faire se peut continué à mener notre campagne de sensibilisation, mais la partie "pratique" du projet a quant à elle connu un véritable coup d'arrêt. Il fallait réagir...

Ce fut chose faite en novembre 2021, lors de notre second meeting qui fut organisé virtuellement. Bien que nous ayons obtenu précédemment deux modèles de sous-marin tout à fait viables, il ne s'agissait que de prototypes. D'un point de vue technique, les achever sans avoir la possibilité de collaborer en présentiel allait être une tâche très ardue d'autant plus qu'une année s'était écoulée et que l'expérience acquise par nos élèves s'était un peu dilluée.

Nous avions remporté une belle victoire lors de notre premier meeting et énormément appris. A contre coeur nous avons dû nous rendre à l'évidence: il fallait envisager une autre solution...

Cette solution nous l'avons trouvée dans l'essence même de notre projet: l'écologie. Plutôt que d'user de nouveaux matériaux nous avons opté pour l'upcycling, ce type recyclage un peu particulier qui consiste à revaloriser des objets pour leur donner une nouvelle vie. Deux bouteilles de soda, un balon, un peu de ruban adhésif... Dans un style très "Mc Gyver" (il manquait le dentifrice) Kostas, le professeur grec de physique, a réalisé un sous-marin tout à fait viable devant nos yeux ébahis.

How To Make A Submarine - From Plastic Bottles - DIY Projects  #sataproduction #submarine | Diy projects, Plastic bottles, DiyFontaineHeron

Well done mister teacher!

Ce "petit" problème technique résolu, nous avons gagné un temps considérable qui nous permettra de réfléchir à son optimisation: partie de fuselage réalisée en 3D, motorisation, électronique, ... Nous ne manquerons pas d'y ajouter la "Belgian touch" ;-)

 

TO BE CONTINUED

 

 

Nos actions

En Avril 2021 le logiciel programmé par nos élèves des STEM 3 sera exécuté à bord de l'ISS... les résultats obtenus permettront d'observer l'évolution de la flore à la surface de notre planète. L'étude réalisée servira bien évidemment à sensibiliser les élèves de l'école à ce sujet.

En novembre 2020, à l'initiative des STEM 3 (merci Mme Beguin :-) ), la plupart des feutres pour tableau blancs ont été remplacés par des crayons non polluants et lavables à l'eau.

Tout au long de l'année scolaire 2019-2020 de nombreuses plaquettes d'information à l'attention des élèves ont été rédigées par nos élèves et largement diffusées.

En décembre 2019 nous avons mené une vaste campagne de tri des déchets au sein de l'école. Ce fût notamment l'occasion de découvrir le nombre impressionnant d'années nécessaires pour dégrader certains déchets mais aussi de remplacer certaines mauvaises habitudes par de meilleures.

2d Lycée de Kalamaria

2d lyceum KalamariaLe Second Lycée de Kalalamaria est un lycée d'enseignement général de Thessalonique (205 étudiants de 15-18 ans et 24 enseignants). Elle est membre du réseau "Education sans frontières" depuis 1990, réseau de 19 écoles de 18 pays de l’UE. Ils ont organisé et participé à de nombreux projets nationaux et européens, des échanges d'étudiants et des conférences internationales. L'école compte 3 clubs d’étudiants, le club des arts, le club STEM et le club de sport. En 2009, l'école était coordinatrice du projet Comenius IRISS (http://www.irissnet.eu/). En
2018 elle a initié un projet approuvé par Erasmus + «No Bounds in Learning», un partenariat entre 7 écoles axé sur les troubles d’apprentissage des élèves. La plupart des enseignants ont suivi des programmes de formation spéciaux sur le thème de la compétence, des nouvelles méthodes d’enseignement.

Au cours des 5 dernières années, l'établissement s'est concentré sur des projets STEM (Sciences Technology Engeneering Mathematics) utilisant une approche d'apprentissage interdisciplinaire et appliquée. De nombreux étudiants ont des difficultés à traiter ces sujets. Ils participé à de nombreux concours et conférences d’élèves aux niveaux local et national et ont découvert que les STEM les intégraient dans une méthode d’apprentissage cohérente basée sur des applications concrètes, au lieu d’enseigner les quatre disciplines en tant que matières distinctes. Une collaboration internationale avec des écoles d’Europe donnera aux enseignants et aux étudiants la possibilité d’enrichir leurs idées et leurs perceptions, de renforcer leur façon de penser et d’améliorer leur capacité à résoudre les problèmes. Le professeur d’informatique, également directeur adjoint, est le superviseur du club STEM. Les autres personnes impliquées sont le directeur qui est un professeur d'informatique et de sciences et un professeur de physique.

Ils ont participé à de nombreux projets axés sur l'innovation et la technologie. L'année dernière, l'école a participé au concours AstroPi organisé par l'ESA et figurait parmi les 50 finalistes qui ont eu l'occasion d'exécuter leur code dans le satellite ISS. Ces deux dernières années, l'école a participé à F1 in Schools, un défi mondial où des équipes d'étudiants âgés de 9 à 19 ans utilisent la CAO / FAO pour concevoir et ensuite piloter des voitures à air comprimé. Pendant les deux années à venir, ils participont au projet OSOS (école ouverte pour les sociétés ouvertes). L’approche OSOS a pour objectif principal de mettre en œuvre un processus facilitant la transformation des écoles en écosystèmes innovants, agissant en tant que sites collaboratifs d’apprentissage scientifique où tous les acteurs partagent l’autorité. Cela vise à augmenter le capital scientifique de leurs communautés mais aussi le développement d’une citoyenneté responsable.